Cil Messagé de Gandalf
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Sujet: Expo EXCLUSIVE sur l'art Gobelin ! Jeu Juin 02, 2011 11:03 am |
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Êtres si souvent connotés de mauvais, de créatures inférieures, les Gobelins, ou orques des cavernes, font montre parfois d'une sensibilité insoupçonnée...
Œuvre n°1 : La créature
La créature, plus connue sous le nom de Gollum, semble être la source d'une admiration mêlée de terreur chez les Gobelins... Notons la déification de la créature, représentée largement plus imposante qu'elle ne l'est en réalité (vous remarquerez les orques des cavernes minuscules à côté), avec des yeux qui semblent voir au delà du visible, et tenant dans sa main droite son attribut divin. Il s'agit d'un anneau d'or, mais il semble que le gollumisme interdise de dépeindre cet icône de manière réaliste. Ici, une simple aura dorée suffit à le représenter. Il semble clair que le dieu Gollum terrifie ses adeptes. Ses crocs acérés, le sang coulant de sa bouche, ses poils crâniens sombres et mal arrangés... Voyez comme ses bras sont écartés, recouvrant tous les Gobelins, ayant un pouvoir de vie ou de mort, telle une épée de Damoclès au dessus de leurs frêles carcasses. L'un d'eux semble même avoir été arraché du sol pour y être ensuite précipité par la divinité Gollum.
A travers cette œuvre, sans doute la plus importante de la race gobeline, il semble clair que malgré le mépris bien justifié que nous ayons pour les Gobelins, ils savent exprimer dans leurs peintures des sentiments de peur, d'admiration, et même de fanatisme.
Œuvre n°2 : La splendeur des Gobelins (Fresque Historique)
Nous avons ici la représentation classique de l'activité récurrente de l'histoire gobeline, à savoir une bataille. Il est difficile de déterminer de laquelle il s'agit cependant, en l'absence de marqueurs significatifs. On n'y voit que des nains et des gobelins, on peut sans doute exclure la bataille des Cinq Armées, qui a vu des Hommes, les Elfes, et les Nains s'allier (alors qu'ils étaient venus s'entredéchirer) et vaincre contre les Gobelins et les Ouargues, sous l'égide de Bolg, fils d'Azog. Il semble en outre que le champs de bataille se trouve aux portes de Gobelinville (notez les rochers et l'absence de végétation côté gobelin). Le chef de guerre gobelin visible au milieu de ses sbires pourrait donc être le Grand Gobelin, qui tombera sous le tranchant de Glamdring, tenue par Gandalf le gris. Ici, le Grand Grand gobelin semble plutôt dans une forme remarquable, une épée dans chaque main, trucidant ce pauvre nain. Nulle trace de la compagnie de Thorin, par ailleurs. Les nains sont représentés affublés d'une barbe ridicule, fuyant en tout sens, jusqu'à, comble de l'humiliation, être prostrés au sol, une épée fichée dans le postérieur. D'autres se font dévorer la tête par un Ouargue, sont empalés, mis au bûcher, finissent avec une flèche dans le crâne, voire sont carrément démembrés.
Il semble donc que les Gobelins aient préféré représenter leur peuple et surtout leur chef sous un meilleur jour que celui d'une défaite... C'est ici une véritable apologie de la race Gobeline, se situant à la frontière de la propagande, au vu de la très nette exagération de la supériorité gobeline. C'est la preuve d'une société non anarchique, fidèle à son autorité, présentant un attachement à son histoire, doublé d'un sens patriotique aigü et d'un réel chauvinisme.
Œuvre n°3 : La fuite de la compagnie de Thorin
Il s'agit d'un épisode anecdotique de l'histoire gobeline. C'est probablement la présence du mage Gandalf qui aura à ce point marqué l'esprit des gobelins. Bilbon, l'aventureux Hobbit, s'était frayé un chemin à l'extérieur de Gobelinville en suivant la créature Gollum, à laquelle il avait dérobé son anneau d'or lui permettant d'être invisible. La créature remonta les couloirs humides de la cité gobeline en cherchant son précieux bijou jusqu'à la surface, où Bilbon rejoignit la compagnie de Thorin et Gandalf, au milieu desquels il retira l'anneau et reparut. Cependant cette nuit là, ils furent attaqués par des Gobelins et des Ouargues montés, et durent se réfugier dans les arbres. Il ne furent secourus que par les aigles de Beorn, qui les transportèrent tous en lieu sûr. Il est a noté que les Gobelins n'ont aucun mal à représenter leur cruauté : nous les voyons mettant le feu aux arbres, tirant des flèches, toutes griffes et tous crocs dehors. On remarquera que bien que haineux envers leur ennemis, ceux-ci bénéficient d'une représentation assez fidèle. La compagnie de Thorin est au complet, Gandalf possède chapeau, épée et bâton, et Bilbon vraisemblablement effrayé se cache derrière lui.
Nous pouvons voir ici la surprise des Gobelins. Il semble peu probable qu'ils auraient pris la peine de peindre des ennemis parvenant à fuir, mais cet épisode les a probablement profondément marqués, du fait de son incongruité. Treize Nains, un mage, et un Hobbit, s'envolant à dos l'aigle, même pour des Gobelins, cela devait relever de l'impensable !
Œuvres n°4 et n°5 à venir... (actuellement en restauration, pour cause de vandalisme à coups de hache) _________________ L'alcool ne résout pas les problèmes... ceci dit l'eau et le lait non plus.
L'homme n'est pas fait pour travailler, la preuve, ça le fatigue. |
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